vendredi 16 octobre 2009

Sarkozy (Jean) est élu. La belle affaire! (partie 2/2)

Voici la suite de l'excellent article trouvé sur AgoraVox, la fin est humoristique, rions un peu, c'est tout ce qu'il nous reste...

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Maintenant il faut donner l’EPAD à Jean Sarkozy. Et on nous parle à nouveau d’élection. La belle rigolade. Sarkzoy (Jean) n’est avant sa candidature même pas administrateur. Cela veut dire que jusqu’à ce qu’il en veuille la tête il n’a jamais étudié un seul dossier en tant que concerné directement. Il n’y a aucune antériorité là aussi, aucune compétence professionnelle, aucun diplôme afférent à ce métier. Il faut donc qu’il devienne administrateur. Qu’à cela ne tienne. Les Hauts-de-Seine l’élise comme représentant au sein de l’EPAD, ce qui veut dire que l’on ne fait pas une élection en temps classique, celui du renouvellement en date des administrateurs mais une séance spéciale pour lui. Cela veut aussi dire qu’il faut qu’une place se libère à l’EPAD. Et c’est à notre bon Marseille de s’y coller. Juste nommé par la volonté royale au conseil économique et social il cède volontiers sa place. Cela s’appelle de la corruption de conscience.

Ce que l’UMP et Sarkoland croient nous faire avaler, on dit faire prendre des vessies pour des lanternes, ce serait que l’élection légitime tout. Ce qui rend légitime un candidat pour un tel poste c’est la compétence et l’expérience et c’est également le minimum de présence au sein de l’organisme. Or jean Sarkozy n’a ni la compétence, ni l’expérience ni même le minimum de présence puisqu’il n’est à ce jour même pas administrateur de cet établissement public. Une autre légitimité tient compte du rapport du profil aux enjeux. Or là nous parlons du premier pôle européen, d’un chiffre d’affaires de un milliards d’euros. En matière de légitimité économique et professionnelle Jean Sarkozy est évidemment le dernier à pouvoir postuler à ce poste. Enfin Einstein nous l’a appris il y a la loi de la relativité. Cette relativité s’applique merveilleusement à ce cas de figure. A qualités égales, expérience et compétences égales, Sarkozy ne mériterait pas plus mis pas moins qu’un autre, mais voilà. Voilà combien y a-t-il de candidat plus compétents, plus adaptés, plus judicieux que Jean Sarkozy pour ce poste ? Mille ? Dix mille ? Un million ?

Un autre détail tue. Avant Pasqua et sa clique (suivi par Sarkozy père et Devedjian) c’était un représentant de l’Etat qui était président de l’EPAD. Ce qui se justifiait par le fait qu’il pouvait y avoir conflit d’intérêt entre les autres représentants politiques. Depuis Pasqua c’est un élu des Hauts-de-Seine.
A voir tous ces larbins utiliser cet argument inique est à vomir. Ils n’ont aucune morale, aucune décence. Sarkozy n’a pas été élu au sens où il n’a eu aucun combat politique à mener. Il n’a pas eu à se battre pour postuler à une candidature parmi les militants UMP. Il n’a pas eu à prouver sa valeur dans un combat difficile. Il n’a pas eu à batailler pour devenir le responsable local de l’UMP. Il n’a dû son élection à la tête du groupe UMP NC que par la lâche démission de son adversaire. Elu lui ? Oui comme Bongo fils. Elu sans combattants, sans adversaires. Et cela ne serait pas dû à son nom qui lui serait un obstacle comme il s’en plaint. Sa légitimité électorale est nulle. Mais sa légitimité professionnelle pour ce poste est inexistante, proche du zéro absolu.

Pour clore ce dossier voici quelques informations de source sûre.

- Le regroupement des éleveurs de porcs et les charcutiers, en accord avec l’Académie Française a décidé à l’unanimité moins une abstention que dorénavant les industriels devront apposer surtout produit en remplacement du mot Jambon la nouvelle orthographe : Jeanbon, sous peine d’une amende de 500 000 € à verser sur un compte spécial transitant par Clearstream.

- L’académie Française en réunion pleinière extraordinaire a décidé d’ajouter un mot nouveau, presque synonyme d’élire, le verbe Jeansarkozire voulant à la fois dire élire et nommer. Sa définition est : verbe du 3é groupe, réussir à passer une élection quand il n’y a qu’un seul candidat dans une élection où ce même candidat est sûr de l’emporter à 100 %. Ex. On peut dire Jean Sarkozy a été jeansarkozu au premier tour avec 100 % des voix.

- Le comité des poids et mesure a décidé qu’en Hauts-de Seine, une nouvelle mesure remplacerait le mètre. De ce jour toute mesure se fera en Jeansarkozy, (js). Toutes les cartes du département devront indiquer les distances en js d’ici un mois. Une table de conversion sera envoyée à tous les services concernés.

- A Greenwich on s’affole. Le jour de l’an va être déplacé à la date de naissance de Jean Sarkozy, comme minuit sera déplacé à son heure de naissance. On s’inquiète du coût et du désordre engendré mais devant la précocité et la brillance de Jean Sarkozy on s’en félicite par ailleurs.

- Le comité olympique a décidé avec enthousiasme que pour les prochains jeux aucun records du monde ne pourra être supérieur aux capacités sportives de Jean Sarkozy. C’est avec bonne humeur et respect que cette annonce a été faite au siège du CIO

- Le conseil de l’Europe va proposer prochainement, avec comme seule opposition à ce jour de la Tchéquie, que l’Euro soit remplacé par le Jean. Sa photo se trouvera sur les deux faces des billets.

- L’Education nationale a décidé de modifier les programmes scolaires. En économie on apprendra comment Jean Sarkozy sait gérer un établissement public, en histoire on apprendra la brillante carrière de Jean Sarkozy, en littérature on se penchera sur les discours de Jean Sarkozy, en philosophie on remplacera Machiavel par le petit manuel en Sarkozie

- Le ministère de l’intérieur a émis une loi qui impose dorénavant que toutes les places des mairies soit débaptisées pour s’appeler place Jean Sarkozy. Paris aura en plus l’obligation de changer le nom de la place de l’étoile en place du légitime parce qu’élu Jean Sarkozy on remplacera le soldat inconnu par le soldat Jean Sarkozy

- l’académie des sciences a pris la bonne décision en changeant le nom des deux pôles : l’Arctique devient le Pôle Jean et l’Antarctique le Pôle Sarkozy

- l’Université a décidé, au vu de la brillante et fulgurante carrière de Jean Sarkozy, que toutes les filières verraient leur durée drastiquement réduite à un an et demi ou 3 semestres d’études. Les masters et doctorats sont supprimés avec effet immédiat. Dans la foulée le ministère du travail et de l’emploi interdit les stages car comme le prouve Jean Sarkozy on peut accéder aux plus hautes fonctions sans rien y connaître.

- Le ministère de la culture lance un grand concours : faire l’effigie de Jean Sarkozy. L’heureux gagnant touchera le même cachet que Jonnhy Hallyday pour le 14 juillet et verra son œuvre tiré à 36 000 exemplaires à mettre dans chaque mairie.

- La ligue des droits de l’homme lance le prix Sarkozy et fait ombrage au comité Nobel qui envisage sérieusement de changer de nom pour prendre celui de prix Jeansarkozy.

- On apprend que de nombreux éditeurs ont contacté Jean Sarkozy pour qu’il écrive avec l’amical soutien de Tapie : Comment réussir dans la vie. Pour sous-titre : être né, ce qui n’est pas si facile.

- Une vie de Jean Sarkozy a d’ores et déjà été commandé à Roman Polanski spécialiste de la précocité et palme d’or à Cannes et oscarisé.

- Un très grand nombre de comités divers et avariés ont demandé de décerner leur prix cette année à Jean Sarkozy. L’amicale de boules du Viennois a été le premier. Les défenseurs de l’oie sauvage a suivi.

- Le Pape a décidé de canoniser de son vivant Bernadette Prèsdesessous, car sous le tunnel de Clichy elle a entendu des voix. Elle le jure : c’était Jean Sarkozy.

- l’ensemble de la presse a pris position. De ce jour le Président de la République ne sera plus dénommé que comme le Père de Jean.
Votre aimable serviteur

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jeudi 15 octobre 2009

Sarkozy (Jean) est élu. La belle affaire! (partie 1/2)

Alors que le monde entier ricane à gorge déployée de la France, les courtisans de Sarkoland dégainent à tout va un slogan simpliste et manipulateur : Jean Sarkozy est légitime car il est élu. Il y en a bien quelques-uns aussi miteux comme par exemple celui de la chasse à l’homme (en fait s’il y en a un qui s’y connaît en chasse à l’homme, ou à l’étudiant thaïlandais de 40 ans, c’en est bien un autre) ou celui de l’opposition qui, revancharde et aigrie et jalouse, qui n’a rien à dire ni à proposer, veut s’attaquer au père au travers du fils alors que c’est le monde entier qui s’indigne, et celui volé à Corneille que la valeur n’attendrait pas le nombre des années.

Il faut donc dans cette fange de slogans iniques et même monstrueux, tant ceux qui l’utilisent se roulent dans la complaisance insupportable de la courtisanerie de basse cour, se dresser un peu plus haut pour éviter d’avoir ses chevilles éclaboussées de toute cette boue des puissants qui défendent l’indéfendable.

Avant de revenir à ce slogan de l’élection qui donne la légitimité, revenir sur un fait dont cette presse qui décidément ne s’autorise aucun couac puisqu’elle ne reprend que la presse étrangère sans elle-même prendre position, tout juste un petit mot du Monde de Fottorino qui se décide en douceur et à petits pas comptés à réagir après la tempête internationale et non en premier comme fer de lance de l’indignation interstellaire qu’il aurait dû être, revenir donc sur ce petit fait qui montre que l’accession du prince n’est pas dû au hasard ni à la seule volonté du fils, mais au nom du père. Amen. En juillet 2009 par décret royal un certain Marseille a été nommé au conseil économique et social. Notez ce détail dans un coin de votre sixième de vos six cerveaux, car cela a son intérêt.

Sarkozy Jean est un élu ! La bonne blague.

Voici les faits bruts, vérifiables et estampillés authentiques.

Alors que Jeannot n’a fait de politique que de naître de son père, il s’engage pour les élections municipales de 2008 quand bien même deux mois auparavant il ne savait pas ce qu’il choisirait comme chemin professionnel entre être sur des planches à côté de la fille Tapie ou faire du droit pour faire avocat comme papa.

Par ses grandes qualités déjà reconnues, il est immédiatement intégré haut dans la liste conduite par le parachuté Martinon, porte parole et imbécile New-Yorkais de l’Elysée (présentement se dore la pilule à Los Angeles ou quelque part en Californie comme digne représentant de la France). Pour être sur cette liste il a franchi de nombreux obstacles. Ne me demandez pas lesquels car je suis bien incapable de les apercevoir, ni même leur ombre. A cette époque bénie des dieux il soutient Martinon « à mort ». Martinon donné battu par un sondage contre le candidat Fromentin, le Jean risquant donc pour sa première élection d’être battu par le suffrage universel, trahit sans vergogne (en effet il est pour cela aussi doué et plus précoce que son père) sa tête de liste qu’il soutenait à mort.

Alors parce qu’il s’appelle Sarkozy, car s’il s’appelait Tartempion, il n’aurait déjà pas été sur la liste Martinon, la candidate au canton nord de Neuilly, déjà élue, lui cède sa place pour une élection gagnée d’avance. Là aussi s’il s’appelait Tartempion je doute que cette candidate madame Raynaud Ceccaldi lui eût cédé sa place mais lui aurait dit : mon p’tiot gars va donc faire tes preuves avant de venir te faire élire là où il n’y a pas le quart de la moitié de la queue d’un risque d’être battu.

Comme cela ne suffit pas à l’ogre des Hauts-de-seine, le comité local de l’UMP, l’un des plus fournis en adhérents les plus fortunés, alors qu’il y a quelques mois il n’y était même pas, lui offre sur un plateau la direction. Il est vrai que là aussi il a été élu (non, choisi serait plus judicieux). Il n’y avait sans aucun doute parmi les autres militants aucun qui aurait eu le droit ou la récompense de ce poste par le travail fourni, l’antériorité. Non là aussi un Tartempion n’aurait jamais pu avoir à 22 ans non révolu un tel poste.

Mais l’élection est libre et honnête. Aussi en est-il que le groupe UMP Nouveau Centre du conseil général des Hauts-de-Seine doit élire son président. Le candidat officiel s’appelle Marseille (cela ne vous dit rien ?). Trois jours avant l’élection de cette présidence, ayant prouvé sa haute valeur à diriger un groupe puisqu’il n’avait jamais eu aucun mandat électif auparavant, Jean Sarkozy pose sa candidature et comme le clament si haut et fort ses thuriféraires c’est dans un combat électoral sanglant et valeureux qu’il gagne la tête du groupe UMP par désistement de ce même Marseille. Pour citer un auteur classique puisque Devedjian les aime tout particulièrement : A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Et c’est sans aucune gloire que cet élu est élu à la tête du groupe composite UMP NC. On peut dire que c’est à la grande honte de la démocratie et de tous les conseillers généraux UMP et NC de se plier aux caprices du fils du roi qui n’avait aucune compétence et aucune antériorité pour briguer ce poste.


Votre aimable serviteur
sur AgoraVox

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sarkozy-jean-est-elu-la-belle-63191


dimanche 11 octobre 2009

La "virtualisation" de la vie est un fléau

Nos sociétés ont été littéralement envahies par le virus Internet, qui est une magnifique et riche fenêtre sur le monde et qui nous permet de rester en contact avec nos proches, moins proches, de trouver l’amour, de se détendre, de vendre/acheter, de s’informer et de s’instruire.
Chacun se créé son petit univers parallèle, sa petite bulle virtuelle dans lesquels il évolue et se créé son moi idéal.

Internet : outil d’information de masse ou bien maître absolu d’un peuple devenu esclave de la technologie et de la facilité ?

La virtualisation passe par de nombreux chemins et les conséquences sont presque à chaque fois plus désastreuse les unes que les autres :

- La jeunesse et le fléau de la perte d’identité : en effet, internet offre la possibilité aux jeunes de se constituer une vie virtuelle. Vie virtuelle qui ne ressemble étrangement pas toujours à leur vie réelle : embellissement de certains détails, escamotage d’autres… D’un point de vue psychologique, il y a une vraie calamité car bien souvent ces jeunes s’enferment dans cette vie virtuelle sublimée au détriment de la vie réelle. Cela entraîne de maints replis sur soi, ou une tendance prononcé pour le mensonge voire à la schizophrénie. Mais cela ne crée pas seulement des destructions progressives de la personnalité, il y a d’autres problèmes comme le soulève l’introduction d’un article assez intéressant sur « Generationcyb.net » : « Selon l’institut IPSOS, 62 % des parents se disent préoccupés par l’usage que leurs enfants font d’Internet. Au premier chef des sources d’inquiétude, les sites pornographiques. Viennent ensuite les sites idéologiques, puis les jeux violents et jeux d’argent. Les craintes sont d’autant plus fortes que les « youngnautes » se familiarisent beaucoup plus rapidement à l’ordinateur et à Internet que leurs parents. »

Retrouvez l’article ici http://www.generationcyb.net/Les-jeunes-et-Internet-quels,0176
Le pire est à venir pour des jeunes complètement asservis par internet, dépossédé de leur existence par ce fascinant monde parallèle….


- La virtualisation des échanges humains pour une société plus égocentrique : Le problème qui découle directement de l’absorption des jeunes et des moins jeunes par Internet est celui-ci : les échanges humains ont de moins en moins l’aspect humain. Entre téléphone mobile où on n’échange presque plus que par texto ou appels illimités et internet où on ne parle plus que par MSN, Facebook ou par email, on constate désespérément que les gens ne font plus l’effort d’aller les uns vers les autres dans la vie quotidienne. A quoi bon se faire des amis en vrai, je m’en ferai sur internet. A quoi bon chercher l’amour, il y a des milliers de gens qui le cherchent sur des sites de rencontre. Le vrai problème est que du virtuel au réel, le décalage est souvent tellement grand qu’il y a clash. La vraie calamité de la virtualisation des échanges humains est que cela favorise l’individualisme. Chacun est dans son coin, dans sa sphère virtuelle sans plus se préoccuper de savoir s’il y a quelqu’un autour d’eux au jour le jour. Cet individualisme accru pourrait causer de graves dégats dans nos sociétés qui sont par essence grégaire : l’Homme a pu évoluer et se défendre tout au long des millénaires parce qu’il faisait parti d’un tout, chacun était uni, il y avait une vraie solidarité. En détruisant cette solidarité, tout reste à craindre d’un avenir plus sombre de jour en jour.

Voici un article neutre sur le sujet mais qui explique bien les modifications qu’il y a au sein de notre société d’un point de vue scientifique

http://rhrt.edel.univ-poitiers.fr/document.php?id=451#tocto4


- La virtualisation de l’économie est une calamité : là est le vrai fléau. Beaucoup (trop) de gens ont oublié les désastres générés par des bugs informatiques sur la sécurité sociale. Laissez-moi vous les rappeler : entre 2001 et 2007, la mise en place d’un nouveau logiciel par la Sécurité Sociale a connu un bug tel que certaines dépenses ont été remboursées deux à trois fois aux cliniques… Coût total : quelques 10 millions d’euros de perdus. Autre souci et encore à la Sécurité Sociale : en Juin 2009, un autre bug informatique a coûté cette fois-ci 900 millions à la sécu, presque un milliard ! Imaginez que de telles choses arrivent pour les caisses de l’Etat ou au niveau mondial à la Bourse. Vous n’imaginez même pas les conséquences chaotiques que cela aurait sur l’économie française et mondiale. Nous laisserons-nous bouffer par le virtuel malgré toutes ces menaces de « trahisons » ? Car l’informatique n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais un outil fiable !

Internet semble donc à la fois un outil qui facilite le quotidien, mais en même temps, il a pour conséquences néfastes les destructions de personnalités, la désolidarisation entre les hommes et la dépendance des hommes au bon vouloir du « réseau ». Cette nouvelle forme d’esclavagisme pourra aussi avoir pour fâcheuses conséquences futures la sédentarisation à outrance des sociétés et tous les problèmes qui s’y rapportent : poids, santé, oisiveté etc…

A méditer.

°Versus°.

lundi 28 septembre 2009

Du chaos politique qui règne en France



La Révolution de 1789 a eu pour conséquences positives d’émanciper le peuple Français de la domination de la noblesse mais surtout du clergé et de la hiérarchie qui pesait lourd sur leurs épaules. Elle a eu pour conséquences positives l’abolition des privilèges, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen et l’instauration de la République. Mais les débuts furent difficiles. En réalité, les périodes de troubles ont été plus prégnantes, plus nombreuses que les phases d’ordre et de progrès.


La France est tombée dans des clivages qui la paralysent depuis trop longtemps déjà. Tout Français doit, assez vite, se décider d’être de Gauche ou de Droite, le plus souvent sous l’influence des parents, d’amis, de l’entourage. On est de droite ou de gauche de générations en générations. Pour ceux qui en ont marre de ces clivages on peut leur proposer le centre, qui lui aussi est en train de se scinder, ou bien le parti écologique, qui, sous l’égide de Cohn-Bendit, n’est plus aussi à gauche qu’avant, mais plutôt clairement à droite.


Gauche, droite, Gauche, droite : n’en avez-vous pas marre qu’on vous dise comment marcher ? N’en avez-vous pas marre de cette séparation qui divise la France en trois : ceux de gauche, ceux de droite et les autres…

Diviser pour mieux régner est la devise des chefs de l’Etat et les petits moutons acceptent cette division qu’on impose parmi les peuples comme une liberté feinte de faire leur choix.


Je ne crois pas qu’il faille conserver la séparation comme essence du Peuple Français. Je ne crois pas que le Peuple Français sera apte à faire face au chaos mondial qui se profile s’il reste ainsi enferré dans des clivages aussi obsolètes que dérisoires.


Ces clivages nous mènent à l’immobilisme : la droite propose des lois contre lesquelles la gauche se soulève, la gauche propose des alternatives que la droite décrédibilise. Mais la droite et la gauche ne ressemblent même plus ni à la droite ni à la gauche de départ. C’est le chaos le plus total : le PS se divise et se tire dans les pattes, laissant des socialistes amères et déçus ne sachant où se tourner vu que le PCF est en perdition, que le NPA ne propose rien de concret si ce n’est une opposition, que la LO n’est qu’un pantin fantomatique à gauche… L’UMP ne ressemble plus à rien avec leurs magouilles (cf affaire Clearstream), leurs partenariats avec des gens de gauche ou d’extrême droite : un rassemblement ? se rassembler vers quoi ? un parti qui se fout des Français et qui veut asservir la France aux USA (cf tout ce que Mr. Sarkozy fait dans ce sens…), un parti qui prône encore la valeur complètement dépassée et dangereuse du capitalisme ? Assez!


Français, si nous restons ainsi dans ces luttes intestines, nous y perdrons et notre liberté et notre dignité. Il est temps pour nous de montrer l’exemple en sortant de ce chaos politique insoutenable pour trouver une nouvelle alternative, non pas une troisième voie, qui elle aussi peut se scinder en quatrième, cinquième, sixième voie, mais une voie où se retrouverait TOUTE la population française pour enfin marcher main dans la main, au-delà de nos différences, nous avons des idéaux communs : la sortie de la crise, la souveraineté de la Nation française et la Liberté, l’Egalité et la Fraternité qui ne peuvent plus survivre dans cette France complètement divisée.


---Hemera---

dimanche 20 septembre 2009

Misère du journalisme publicitaire

Voici un article issu du blog de Johan Livernette, qui nous a gentiment proposé de participer à l'Observatoire du Chaos Ambiant.
Il peut rejoindre l'article sur la Désinformation proposé par °Versus°
Retrouvez son blog ici

http://livernette.blogspot.com/



La pub dans nos journaux, le phénomène n’est pas nouveau, il mérite toutefois qu’on s’y penche en détails. Lorsqu’on évoque la publicité, on pense instinctivement à celle intercalée entre nos émissions télévisées, ou bien celle envahissant nos boîtes aux lettres ou encore celle plantée dans nos rues sur nos trottoirs. Un harcèlement de tous les instants devenu ordinaire pour le citoyen moyen de ce début de millénaire.

« Publicité », le mot est lâché, il nous rappelle le succès de « 99 F » de Frédéric Beigbeder du temps où ce dernier était encore écrivain. Le mot colle aussi à la peau d’un autre collabo, Jacques Séguéla, le spécialiste du retournement de veste sans jamais la froisser ni être gêné lorsqu’il s’agit de regarder le peuple en face.

Comme chacun sait, qui finance décide. L’antienne est immuable. En plus des collectivités territoriales, la publicité finance majoritairement la presse. C’est donc elle qui l’oriente, dicte sa ligne éditoriale, commande ses pages selon les évènements -ou faux évènements- que nos médias montent en épingle.

Dans les journaux, la publicité prend différentes formes. L’une est directe, apparente, cantonnée en bas de page ou mieux encore sur des feuillets entiers. L’autre se diffuse à visage moins découvert. Il s’agit du publi-rédactionnel. Une publicité bien plus indirecte donc, dissimulée dans des canards où l’on fait semblant de nous informer pour mieux nous inciter franchement à consommer. Ce genre de journalisme se retrouve d’ailleurs autant dans l’audiovisuel, les stations radios que dans la presse écrite.

A défaut d’avoir un journalisme d’investigation qui élève le niveau culturel, à la recherche de la pure vérité, nous avons droit à ce journalisme commerçant. Un vague catalogue publicitaire incitant à consommer pour consommer, histoire de nous rappeler -au cas où nous l’aurions oublié- que nous sommes de simples consommateurs, le but étant de faire tourner l’industrie, le business des multinationales ayant indéniablement plombé le petit entreprenariat. De multiples incitations en découlent : incitation à consommer au stade, dans divers commerces et autres loisirs… parallèlement à l’incitation à voter selon la couleur politique du canard.

Simple constat : ce fameux publi-rédactionnel occupe une place grandissante au milieu d’informations aussi futiles qu’inutiles. Mais l’autre gros problème, c’est lorsque le grand public considère cette pseudo-information comme une info d’importance, au-delà bien évidemment de l’info mensongère ou encore manipulatrice. Une vaste entreprise de déconscientisation des masses par le détournement de l’information vraie, l’essentiel concret sur les enjeux réels de notre société.

Mais quand le futile s’ajoute à l’inutile, le néant n’est pas très loin. Le vide non plus. Et comme la nature a horreur du vide… le lecteur ou téléspectateur zappe. Alors les ventes des médias s’essoufflent et la presse dégresse ses effectifs tandis qu’aux yeux du grand public, elle perd logiquement sa crédibilité. D’où de plus de plus de gens en recherche de vérité allant fouiller l’information alternative sur internet.

On distingue aussi l’auto-publicité ou publicité nombriliste. Celle-ci est tout autant ridicule, assez fréquente et s’établit au sein même de son propre média. Exemple : lorsqu’une chaîne martèle à longueur d’antenne un prochain programme télévisé (un OM-PSG par exemple) ou lorsqu’un journal incite ses lecteurs sur une page entière à s’abonner. On n’est jamais mieux servi que par soi-même, n’est-ce pas ?

Autre point important à signaler, avec la multiplication des chaînes câblées, constatons avec lucidité que le flux d’information envoyé aux téléspectateurs est globalement le même d’un média à l’autre. Ainsi, la référence n’est plus la chaîne ou le média mais bien l’information traitée, qu’elle le soit sur TF1, France Télévision, LCI, I télé, France 24, Euronews ou BFM TV.

Dès lors, plusieurs questions se posent. Avec l’avènement d’internet et puisque c’est la publicité qui finance majoritairement la presse écrite, le gratuit complété par son propre site web semble être l’avenir de cette dernière. Car si le sport et les chats écrasés ajoutés au flux d’information national standardisé occupent l’essentiel du contenu des journaux locaux, quel intérêt y aura-t-il à terme d’acheter un produit de plus en plus vide ?
Les anciens considèrent encore la presse papier comme la référence. Ils aiment encore s’y pencher en buvant paisiblement leur café le matin au bistrot. Mais qu’en sera-t-il des jeunes générations élevées à la culture internet ? Celles-ci se focaliseront-elles autant sur la presse écrite que leurs devancières ? Il y a fort à parier que non.

Vous l’avez compris comme moi, entre la pub et le publi-rédactionnel, l’aspect publicitaire envahit notre presse. Ce faux journalisme ne peut, sur la durée, se suffire à lui-même. Il ne peut et ne pourra contenter le lecteur bien longtemps. Là aussi, une profonde remise en question s’impose.

Par Johan Livernette
Retrouvez l'article ici

mardi 15 septembre 2009

8% de la population française en dépression...

Photo par Dorothea Lange

Je prends la plume aujourd'hui à travers l'OCA puisque l'occasion m'en est donnée, OCA que je remercie par ailleurs.


Que se passe-t-il ? Pourquoi 1 français sur 5 est-il sujet à la dépression ? Tout va bien ? Tout est fait en France pour que les gens se sentent bien ?


Il est vrai qu’entre impôts, loyers trop chers, la vie au quotidien qui augmente depuis l’arrivée de l’euro pour des salaires qui eux stagnent (l’augmentation du SMIC chaque année augmente en même temps que les prix et augmente même moins). La crise du logement est avérée (l’INSEE a recensé 86.000 SDF en 2005), mais le pire, c’est la crise de l’emploi ! Le chômage n’a de cesse de croître et il devient presque miraculeux à l’heure actuelle de se trouver un cdi (croyez-en mon expérience, dans ma boîte, les employés n'ont presque que des cdd ou des missions en interim) . En Novembre 2008, on a atteint des taux qu’on avait très rarement atteints auparavant : 8.5% de la population active au chômage ! Entre licenciements, fermetures de sites, d’usine, délocalisations : comment fais le Français pour s’en sortir. Non, messieurs, ça ne sont pas les étrangers qui prennent le travail aux Français : les étrangers, je vous le rappelle, souffrent bien souvent de la discrimination et sont donc encore plus touchés par ce phénomène sans précédent en France : et le chômage qui ne diminue pas !


A part ça : Tout va bien.


La crise économique est mondiale (merci la mondialisation), la pandémie nous guette et il est probable que 30 000 Français ne voient pas Noël cette année : mais le gouvernement se veut rassurant : Tout va bien. Il faut y croire.


Alors il n’y a rien d’étonnant dans le fait que les Français sombrent dans la dépression : complètement étouffés dans un chaos qui parait sans issu, accablés de stress, de nervosité, de taxes… Les nerfs finissent par lâcher, car après tout, nous sommes des êtres humains et les politiques semblent trop souvent l’oublier.

Je vous laisse avec un article de Géopolis traitant de ce sujet :

http://geopolis.over-blog.net/article-14059430.html

même le figaro en parle

http://www.lefigaro.fr/sciences/20071016.FIG000000064_un_francais_sur_cinq_touche_par_la_depression.html





Alors, vous aussi vous pensez que tout va bien?

Il y a un réel malaise en France.

Les conditions de vie, de travail, le stress et la précarité sont intenables, aussi bien pour les employés que pour les cadres...

Isabelle B., cadre en entreprise lassée de voir la France souffrir. (dép. 86)

vendredi 11 septembre 2009

Qu'est-ce que l'antisionisme: échapper aux clichés


A l’occasion des récentes élections européennes, une liste antisioniste est apparue en Ile-De-France, ravivant le débat, les tensions et les clichés.
Le qualificatif d’antisémite a bien entendu été réutilisé faussant un débat pourtant sans aucune ambigüité. Il nous est donc apparu nécessaire de redéfinir clairement l’antisionisme, sa raison d’être et son actualité, de façon neutre et posée, car il n’est plus temps de confondre antisémitisme et antisionisme.

L’antisioniste, comme son nom l’indique, s’oppose au sionisme, c’est-à-dire qu’il combat l’existence d’un Etat religieux juif et unique en Palestine.
Il faut préciser bien entendu qu’il n’existe aucun lien entre antisionisme et antisémitisme, la meilleure preuve étant que de nombreux juifs sont antisionistes…
Il s’agit simplement de s’opposer à Israel dans sa forme actuelle, militariste et impérialiste.
L’antisionisme s’accompagne le plus souvent d’un sentiment pro-palestinien, peuple oppressé et ghettoïsé depuis une décision arbitraire et absurde de l’ONU en 1947.
L’antisionisme prend aujourd’hui une dimension anti communautariste en s’opposant au lobby sioniste manifestement très puissant et influent, tant en France (cf l’affaire Dieudonné), qu’au niveau international (cf conférence Durban II).

Les antisionistes sont de toutes appartenances politiques, on en trouve à droite comme à gauche, à l’extrême droite comme à l’extrême gauche, généralement dans le camp antiaméricain (Israël étant quasiment considéré comme un « porte-avion » américain au Proche-Orient, ce qui, après réflexion n‘est pas une hypothèse si stupide).


On le voit, l’accusation d’antisémitisme n’a pas lieu d’être, la médiocrité de cette accusation n’insulte que leurs auteurs…
L’antisionisme, menée aussi bien par des rabbins Juifs, que par des amis de Juifs, que par des gens de gauche, de droite, de tous les bords, est aujourd’hui une réalité qui se comprend: on ne vole pas sauvagement le pays d’un peuple. La Palestine aurait pu être scindée en deux pacifiquement, les palestiniens, peuple en soi pacifique auraient accepté la venue d’Israël. Au lieu de ça, nous avons assisté à un massacre: une vraie guerre s’est installée et l’Etat palestinien est chaque jour un peu plus grignoté… Cherchez l’erreur.

Un bon croquis vaut souvent mieux qu’un long discours, retrouvez à l'entête de l'article une carte qui permet de comprendre clairement de quoi il s’agit.

THX