lundi 31 août 2009

De la décadence (partie 2/2)


J’aimerais surtout parler de la décadence intellectuelle de nos sociétés. Elle est due à l’environnement des hommes en général : les médias, que ce soit télévision, radio, magazines, tout est bouffé par la publicité, tout est manipulé afin d’agir efficacement sur le téléspectateur, sur l’auditeur, sur le lecteur. Et les contenus se vident peu à peu. Il fut un temps où nous trouvions encore des émissions culturelles enrichissantes, notamment à la télévision (en ce qui concerne la radio, certaines stations résistent tant qu’elles peuvent à l’abrutissement généralisé des médias, le problème est que les auditeurs ne suivent pas). A l’heure actuelle, le Français moyen (au même titre que l’Américain moyen), se pose devant la télévision de façon complètement passive, pour se détendre d’une journée difficile, pour briser le rythme d’un train de vie oppressant. Cette passivité est un fléau : il se laisse malgré lui manipuler. Que ce soit par les spots publicitaires à outrance qui lui impose une logique consumériste frustrante –par manque de moyens financiers-, que ce soit par des programmes débilitants qui poussent à ne s’intéresser qu’à des détails voyeuristes, afin de ne pas voir l’essentiel. La télévision donne tout au téléspectateur, pourquoi chercherait-il : il a même à sa disposition les informations. Oui mais ces fameuses infos sont bien souvent elles aussi manipulées : il est facile de ne montrer que ce que l’on veut et de cacher le plus important. Nous, les Observateurs sommes justement là pour informer réellement, sans logique de manipulation et d’abrutissement des masses. Le problème est que la télévision créé un état de dépendance qui pousse à la décadence intellectuelle : les gens se laissent nourrir de données souvent erronées, orientées, creuses et ce, avec passivité. De ce fait, la masse sombre lentement dans une décadence intellectuelle : ne réfléchissant plus, ayant entière confiance en ce que disent les médias, ils se retrouvent être une masse obéissante, passive et donc, sans risque de rébellion, ni de révolution. Les masses sont donc manipulées, et opprimées : cette décadence intellectuelle pourrait faire partie d’un processus d’appauvrissement intellectuel nécessaire à un meilleur contrôle des populations.

Cette décadence intellectuelle s’accompagne d’une décadence culturelle et artistique. L’art touche-t-il à sa fin ? Trouve-t-on dans les problématiques de philosophie au lycée et au-delà. Une envie de crier « OUI ! » me prend. Le ferai-je ? Nous n’inventons plus rien, ou ce que nous inventons n’est qu’en réalité une pâle copie modernisée d’éléments d’un passé que tous regrettent amèrement. Il n’y a plus de mode, que des redécouvertes de modes passées recyclées. En architecture, je parlerai de décadence : plus aucune créativité, que des bâtiments identiques, sans saveurs et aseptisés, dont la qualité laisse à désirer. On ne créé plus, on n’évolue plus, ne pense-t-on donc plus ? Bernard Henri Levy Philosophe ? Bernard Werber écrivain ? Autant dire que le plastique c’est de l’or. Les gens ne lisent plus ou peu, n’écoutent plus les émissions culturelles à la radio, ne prennent plus plaisir à aller au théâtre, à l’opéra. Seule une minorité est encore touchée par la culture. Il suffit de regarder le niveau de langue et d’orthographe des nouvelles générations : déplorable. Cette décadence est grandement engendrée par l’essor d’internet, outil de virtualisation des vies. Et cette décadence pourrait être sauvée par le système scolaire à qui on ne laisse aucune chance. Abrutir les masses afin d’avoir une meilleure main mise dessus ? Cette décadence leur profiterait peut-être. Il serait peut-être temps de revaloriser la culture française, sa langue, son art. Réapprenons à réfléchir, à ressentir, à contempler, à mener des réflexions profondes : là nous avancerons vers un avenir plus sûr au lieu de nous engouffrer dans cette décadence purement chaotique qui ne pourra nous mener qu’à un mur d’inactions et à notre propre asservissement.


---Hemera---

dimanche 30 août 2009

De la décadence (Partie I/2)

L’Humanité a connu diverses phases. Disons qu’il y a eu des phases ascendantes, d’apogées, comme l’apogée de la civilisation égyptienne, de l’empire romain, de la grandeur de la France, la période de la Renaissance et des grandes découvertes etc… Et des phases plus décadentes : le règne de Néron à Rome, les épidémies de peste noire en Europe, la chute de l’empire byzantin, les massacres de la Saint Barthélémy, les guerres mondiales.

On ne peut plus nier que nous sommes incontestablement dans une phase décadente de notre civilisation. Et la décadence se retrouve sur de multiples plans : politique, social, artistique, environnemental… Une période où tout semble empirer et non pas s’améliorer.

Sur le plan politique –plan que je ne maitrise que trop peu par profond dégout et déception des politiques actuels- nous sommes en décadence. Les politiques actuels se sont fourvoyés en voulant à tout prix imposer un libéralisme qui entraine une lente dégradation des services publics, et une concurrence démentielle qui causera assurément la perte de notre économie. Le chômage se multiplie… De plus, avec leur modèle global de mondialisation et leur volonté à demi voilée de créer une économie totalement mondialisée, nous courrons droit dans le mur. Cela se voit avec la crise économique qu’ont connue les pays profondément engagés dans le processus de mondialisation. Cette crise, au lieu de ne toucher que le pays en question (à savoir les USA avec, entre autres, la faillite de la banque Lehmann brothers) s’est propagée au reste monde ! Si la France s’était tenue à l’écart de ce principe d’économie mondialisée, sans doute aurait-elle été moins touchée par cette crise, dont les conséquences se sont fait ressentir quasi instantanément sur la vie des Français. Cette décadence méprise l’Homme : le chômage ? Tant pis, on continue de privatiser, de délocaliser à outrance ! Il faut rester compétitif ! Les politiques actuels semblent bien plus passionnés et concernés par leurs montres et leurs vacances que par l’avenir de leurs pays et de ceux qui le constituent et souffrent un peu plus chaque jour.

Sur le plan social, nous poursuivons la décadence. Par social, j’entends au sens strict mais aussi psychologique et moral. La société actuelle n’avance plus et souffre comme elle n’a jamais souffert : entre chômage qui a atteint des taux inédits en France, précarité, misère, lente disparition des retraites… Nous perdons un à un tous nos acquis sociaux et même les 35 heures sont remises en cause ! On privatise au lieu de nationaliser et on entre donc dans une logique qui ne laisse pas de place à une cohésion sociale. La logique libérale s’est même infiltrée dans les mentalités qui s’individualisent progressivement : diviser pour mieux régner. Si chacun ne pense qu’à son petit soi, il n’y a plus de volonté de solidarité, et donc tout risque de révolte s’amenuise chaque jour… L’individualisme à outrance causera la perte du peuple. C’est de la décadence : elle est loin la cohésion nationale de 1789, elle est loin l’effervescence patriotique et la solidarité, qu’étrangement, nous ne connaissons qu’en temps de guerre. Mais nous avons une guerre contre la décadence à mener ! La France plonge peu à peu dans un chaos « ambiant » que ses habitants ne perçoivent même plus à force de s’y engouffrer avec joie et inanité. Il faut retrouver une cohésion sociale, une solidarité pour faire face à la lente dégradation que subissent les Nations du Monde aujourd’hui.


la suite très prochainement sur l'Observatoire du Chaos Ambiant


--Hemera--

lundi 24 août 2009

Qui sommes-nous ?

Les Observateurs sont un collectif anonyme de personnes désireuses d’observer le chaos ambiant, qui infiltre chaque jour un peu plus nos sociétés. Les personnes qui le composent ne sont pas fixes : chacun peut y participer sans obligation d’y revenir, car nous sommes TOUS concernés et il n’est plus temps de constituer des groupuscules fermés mais de se réunir pour travailler ensemble à une prise de conscience collective. Notre but est donc là : que tous soient informés de façon plus ou moins neutre (tout dépend de l’observateur car chaque observateur est libre de sa parole) des informations qu’on nous cache, qu’on nous minimise ou que les médias ne veulent pas voir. Les Observateurs veillent aussi à l’évolution sociologique/ psychologique et environnementale des sociétés, en s’appuyant sur les nombreuses sources d’informations alternatives abritées sur le Net.

Ce que nous voulons ?

Observer et montrer du doigt la triste réalité.
Au fond, il s’agit de sortir des analyses dogmatiques et politiciennes dépassées pour opter pour une observation quasi-scientifique du système, ou en tout cas, suffisamment pragmatique pour être valable et utile.
La multiplicité des points de vue garantira en effet paradoxalement une approche optimale de la réalité de ce chaos ambiant.

C’est donc là la vocation de l’Observatoire du Chaos Ambiant, c’est le rôle des Observateurs.
C’est notre rôle, à tous.

Si vous voulez envoyer votre article, contactez-nous :
observatoire-du-chaos-ambiant@live.fr